Ouuaaawww
quoi, franchement j’ai…adoré, même si je ne sais pas si c’est exactement le bon
terme pour qualifier ce roman, il est difficile d’exprimer ce que j’ai ressenti
à la lecture de ce livre.
Rhine
vit dans un monde où les femmes meurent à 20 ans et les hommes à 25. En effet, des scientifiques pensaient avoir
trouvé le moyen d’immuniser les enfants contre toutes les maladies, l’humanité
croyait sa survie assurée…mais l’on finit par comprendre que si les enfants de
la première génération sont en parfaite santé, leurs enfants eux décédaient
irrémédiablement à 20 pour les filles ou 25 ans pour les garçons Des scientifiques essaient de trouver un
remède à ce « vrirus » mais d’autres considèrent qu’ils méritent ce
qui est arrivé et qu’il n’y pas de remède.
Dans ce monde où beaucoup sont ainsi orphelins très jeunes, sans abris
et sans travail, des filles sont enlevées, arrachées à leurs familles, et
contraintes à des mariages polygames pour la survie de l’espèce. C’est ainsi qu’à 16 ans Rhine, qui vivait
seule avec son frère jumeau, se fait kidnapper et est forcée de se marier avec
Linden, un gouverneur de Floride. En
effet, la première épouse de Linden, Rose, a 20 ans et petit à petit le virus
la tue. Rhine, et ses deux sœurs
épouses, Cecily et Jenna, ont été choisies pour la remplacer.
J’avais tellement
entendu que le tome deux était beaucoup plus sombre que le un, que je
m’attendais presque à un tome 1 « joyeux ». Mais pour moi ce n’est pas vraiment le
cas.
On se
sent emprisonné avec Rhine dans cette prison dorée. Elle vit dans un manoir luxueux, a un mari
aimant, des serviteurs aux petits soins, mais plus le roman avance, plus on
apprend les horreurs qui se sont passées dans cette demeure. On se sent aussi, comme Rhine, coincée,
piégée par le maître domanial Vaughn, le père de Linden. Cruel, il est le véritable dirigeant du
domaine. Au final c’est une prison dorée
qui contient l’enfer.
Le monde
a tellement changé, est devenu si terrible, que certains comme Cecily, mais
aussi Deidre, Gabriel, ou Linden ne
veulent pas être libérés car ils ne savent même pas ce que c’est que la
liberté. Ils ont été coupé du monde réel, ayant vécu dans un orphelinat pour
Cecily, Gabriel et Deidre. Et même
Linden que son père maintient lui aussi enfermé, sous son emprise, sans même
qu’il s’en rende compte. Même Rhine se
laisse un petit peu prendre.
Toutefois
cette ambiance très sombre est un petit peu contrebalancée par l’amitié qui
unit Rhine avec ses sœurs épouses. J’ai
beaucoup aimé cette relation entre les sœurs épouses, leur solidarité, leur
complicité. Ainsi que celle de Rhine avec Gabriel, Deirdre, le personnel, et
même avec Linden, ça donne vraiment une touche positive au roman.
Dès
qu’elle arrive, Rhine ne pense qu’à s’enfuir.
A 16 ans, elle n’a plus que 4 années à vivre, et elle ne veut pas les
passer enfermée auprès d’un homme qu’elle n’aime pas mais chez elle, avec son
frère jumeau, libre. A cause du virus,
les enfants doivent grandir très vite et à 16 ans elle raisonne quasiment comme
une adulte. Pour cette liberté, Rhine va
feindre de s’adapter, d’aimer sa nouvelle vie, mais elle ne garde qu’une idée
en tête, c’est sa fuite. C’est une
héroïne mature, déterminée, courageuse. Elle
va aussi petit à petit commencer à nouer une relation avec Gabriel, un serviteur
du manoir, mais ça reste vraiment au stade embryonnaire dans le tome 1. Cecily, elle, a vraiment été obligée de
grandir trop vite, surtout à cause d’un événement mais dont je ne parlerai pas
pour ne pas non plus tout raconter à l’avance.
Elevée dans un orphelinat, cette vie qu’on lui offre : un mari qui
l’aime, des serviteurs prêts à satisfaire ses moindres désirs, lui convient,
même si elle ne l’a pas choisie. Quand à
Jenna, la troisième sœur épouse, même si elle accepte Linden dans son lit parce
qu’elle n’a pas vraiment le choix, elle le hait, et il faut attendre un petit
peu pour comprendre pourquoi. C’est
celle qui va le moins tolérer cette vie qu’on lui impose, même si elle le fait
d’une manière différente de Rhine. C’est
cette volonté de refuser qui va les rapprocher et c’est avec Rhine que Jenna
sera la plus proche.
J’ai
trouvé l’idée du virus très bonne, innovante, mais assez peu exploitée dans
l’ensemble. On ne sait rien de comment il fonctionne, ou de s’il y a vraiment
des idées qui ont été trouvées pour l’éliminer.
Le style
de l’auteur est vraiment efficace, elle maintient vraiment un carcan sur nous,
même si ça ne me poussait pas à tourner les pages à toute allure, j’étais
malgré tout complètement prise dans l’histoire.
En plus
la couverture est vraiment, mais alors là vraiment magnifique. Le graphisme, les couleurs, la jeune fille,…Franchement
si je devais faire un top des couvertures, elles seraient dedans sans aucun
doute. Non seulement elle est superbe,
mais en plus le graphisme met en évidence des points clef du roman. Bref elle est vraiment sublime.
Quand je
me dis que le tome 2 est encore « pire », j’appréhende un peu sa
lecture mais ça n’empêche pas que je veux vraiment le lire.
En
conclusion, ce n’est pas un coup de cœur mais j’ai vraiment aimé le roman, une
héroïne principale qui m’a convaincue, des personnages secondaires attachants,
et même si ça manque un peu de rythme,
l’intrigue est bien construite.
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