Décidemment
je suis dans une période bizarre pour le moment : j’aime tous les livres
que je lis mais…je les lis lentement. Je
suppose que c’est parce que les cours me fatiguent, ou que je passe trop de
temps sur facebook, ou alors que mon inconscient m’empêche de lire rapidement
parce qu’il veut lire Bloodlines (qui n’arrive toujours pas dans ma boîte au
lettre !!!!!!), ou plus probable un mélange des trois.
Bref,
toujours est-il que j’ai vraiment bien aimé ce bouquin, je trouve qu’il gagne à
être connu !
Andi est
brillante, musicienne talentueuse, elle fréquente une école privée d’élite,
mais… elle n’arrive pas à surmonter la perte de son frère qui l’a dévastée,
elle pense plusieurs fois au suicide, s’enfonce petit à petit. Elle vit seule avec sa mère qui est tombée
malade depuis la mort de son fils, et c’est Andi qui s’occupe de tout. Quand son père, un scientifique de renom qui les
a quittées depuis 2 ans, se rend compte de la situation : qu’Andi est sur
le point de redoubler, de l’état de son ex-femme, il décide de l’interner et
d’emmener Andi avec lui à Paris, où il devait réaliser avec un ami un travail
sur le cœur de Louis-Charles, le Dauphin de France.
Si ce
roman m’a vraiment beaucoup plut, c’est parce qu’il mélange plusieurs
dimensions que j’ai beaucoup aimé : l’Histoire, la musique, et Andi qui
essaie de surmonter la perte de son frère.
Son personnage m’a vraiment beaucoup plut, l’auteur fait très bien
passer ses émotions, sa souffrance, sa culpabilité, ses tentatives pour s’accrocher,
ne pas abandonner. J’ai beaucoup aimé la
relation qu’elle entretient avec la musique, sa guitare est un petit peu devenu
son seul moyen d’exprimer ce qu’elle ressent, ce à quoi elle tient le
plus. J’ai bien aimé aussi sa relation
avec Virgile, elle n’est pas si importante que ça, mais il tient malgré tout
une place dans sa « guérison », et elle donne une touche de romance
au roman.
Mais il
n’y a pas une héroïne dans ce roman, mais bien deux. Car après une centaine de pages, Andi
découvre le journal d’Alexandrine Paradis, Alex, et on est plongée avec elle
dans le récit de cette jeune fille de 18 ans qui a vécu durant la Révolution française. Petit à petit, on la voit évoluer, passant
d’une jeune fille plutôt égoïste, ne pensant qu’à faire décoller sa carrière
d’artiste, à quelqu’un prêt à tout, même à sacrifier sa vie pour sauver Louis
Charles, le fils de Marie-Antoinette et de Louis 16. C’est un personnage qui m’a beaucoup touché,
surtout vers la fin.
Un autre
personnage qui m’a vraiment beaucoup plut, c’est le professeur de musique d’Andi :
Nathan. Il est peu dans le genre vieux
mentor un peu dingue mais aussi sage, brillant, intelligent et qui sort des
phrases qui n’ont parfois ni queue ni tête.
En plus j’adore son prénom (Nathan).*l’argument qui ne sert vraiment à
rien mais bon^^*.
Comme je
le disais, ce sont les différentes dimensions de ce roman qui me l’ont rendu si
attrayant. L’Histoire d’abord. On a du mal à croire que l’auteur soit
américaine quand on lit ce roman, et qu’on voit à quel point le travail de
recherche est important. Jennifer Donnelly
n’a pas seulement voulu nous pondre un petit roman sympathique et émouvant,
mais bien nous plonger complètement dans cette révolution française, et l’histoire
qu’elle nous relate s’écoule de manière totalement fluide et réaliste. Je suis belge, mais j’ai vu la révolution
française en cours, et je peux dire que ce roman m’a appris ou rappelé des tas de choses. Franchement un très grand bravo à
l’auteur. La deuxième dimension que j’ai
vraiment adoré, c’est la musique. Je ne
suis pas musicienne, j’ai voulu des tas de fois commencé à jouer de la guitare,
mais je n’ai jamais concrétisé l’idée.
Pourtant j’adore la musique, et quand j’ai entendu parler de ce roman qui
parle à la fois d’Histoire et de musique, ça ne peut que me plaire et j’ai tout
de suite voulu le lire^^. Et mes attentes n’ont vraiment pas été déçues parce
qu’en musique on est gâté aussi : Malherbeau, Beethoven, ou encore les
Pink Floyd, on a droit à tout !
Le seul défaut
que je trouve au roman, c’est peut-être son manque de rythme. J’ai lu la plus grande partie très rapidement,
mais c’était surtout parce que je n’avais que 2 jours pour le lire (bon certain
trouveront peut-être que 2 jours c’est beaucoup, mais je n’ai le temps de lire
que le soir, donc pour moi c’est plutôt rapide :D). Donc si j’ai lu la majorité en deux jours, c’est
parce que je devais le rendre à la bibliothèque (oui toujours cette fameuse
bibliothèque des miracles à Louvain-la-Neuve), et qu’il ne me restait que 2
jours. Ais-je réussi ? Non…Il ne me
restait plus grand-chose mais je l’ai finalement prolongé. Bref tout ça pour dire que si j’ai lu les ¾ en2
jours, il m’a fallu 2 autres jours pour lire les 150 dernières pages. Non pas qu’il m’ennuyait, vraiment pas, mais
c’est juste que je n’avais pas non plus l’envie de le dévorer, et du coup je ne
l’ai pas finis super vite. Toutefois, vu
que l’on traite quand même ici en partie d’Histoire, c’est normal que le rythme
soit un petit peu lent, je vois mal l’auteur nous inventer des rebondissements
qui n’existent pas juste pour nous maintenir éveillés tard dans la nuit J En plus vers la fin, niveau surprise inattendue,
elle a quand même trouvé pas mal, et en plus comme on passe du récit d’Alex à
celui d’Andi, ça maintient un certain rythme dans l’histoire.
Vous l’aurez
donc compris, j’ai beaucoup aimé !
Que ce soit pour les personnages, l’histoire (avec un petit mais aussi
un grand H), la musique, ce livre ne m’a vraiment pas déçue !
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