expr:class='"loading" + data:blog.mobileClass'>

Menu

Mes dernières chroniques

Mes dernières chroniques

Couverture Bloodlines, tome 5   Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 3 : Allégeance   Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 2 : Insurgés      Couverture La 5e vague, tome 1   Couverture Les Vampires de Manhattan, tome 7 : Les Portes du paradis    

samedi 16 août 2014

Bloodlines, titre 5: Silver Shadows (Richelle Mead)

Couverture Bloodlines, tome 5In The Fiery Heart, Sydney risked everything to follow her gut, walking a dangerous line to keep her feelings hidden from the Alchemists. Now in the aftermath of an event that ripped their world apart, Sydney and Adrian struggle to pick up the pieces and find their way back to each other. But first, they have to survive. For Sydney, trapped and surrounded by adversaries, life becomes a daily struggle to hold on to her identity and the memories of those she loves. Meanwhile, Adrian clings to hope in the face of those who tell him Sydney is a lost cause, but the battle proves daunting as old demons and new temptations begin to seize hold of him. . . . Their worst fears now a chilling reality, Sydney and Adrian face their darkest hour in this heart-pounding fifth installment in the New York Times bestselling Bloodlines series, where all bets are off.


Bon je n’avais pas voulu parler de déception pour le tome précédent, mais il faut bien que je l’écrive pour celui-ci. Et franchement ça me met les nerfs de devoir dire ça. Parce que Bloodlines est mon bébé.  Allez quoi, depuis que j’ai lu le premier tome je suis complètement fan ! Au tome 3 j’étais certaine que la saga, spin off de VA, pourrait être à la hauteur de sa grande sœur. Mais clairement, je me suis leurrée. J’ai l’impression que Richelle Mead a pris le chemin de la facilité. Et ça me rend dingue parce que ça aurait pu être tellement, tellement mieux. Que ce soit pour les personnages, pour l’intrigue, bref j’ai envie de frapper quelqu’un.

Ce tome ci n’est pas moins bien que le précédent, mais il ne relève pas le niveau, et c’est bien ça le problème. En fait peut-être même qu’il l’abaisse, je n’en sais rien, mais il m’a déçu. Et qu’est-ce que ça fait du mal de le dire, franchement j’aurais voulu pouvoir dire autre chose.

N’allez pas quoi croire que c’est mauvais. Parce que ce n’est pas le cas. Mais je suis plus critique envers cette série (et en même temps peut-être aussi plus partiale ?) qu’envers n’importe quelle autre. Il y a du bon et du mauvais, mais le bon n’est pas assez bon, et trop de mauvais à mon goût, c’est sensée être ma saga coup de cœur. Si je l’avais lu juste comme ça sans arrière-pensée, peut être que j’aurais pu en profiter d’avantage, mais quand tu attends un livre pendant 9 mois tu espères qu’il sera génial, et pas qu’il sera juste moyen.

Déjà, le premier point qui m’a vraiment choquée à la réception, c’est la taille du roman : il faut 380 pages. Par comparaison, le tome 5 de VA fait plus de 500 pages… j’ai vraiment l’impression qu’il fallait qu’elle écrive une suite la plus simple possible qui contenterait un maximum de personnes et qu’elle a vite fait bien fait pondu ça. Alors que le tome 5 était pour moi supposé être le tome de tous les rebondissements, celui où l’action était tellement constante quand tu ne pouvais plus en lâcher le roman, où toute l’intrigue commence à se recouper, mais où en même temps il y a un gros choc sur la fin, au final on a eu un truc vite fait trop rapide de même pas 400 pages.

Et puis ensuite Adrian… Au début il tente tout et n’importe quoi pour essayer de retrouver Sydney, magie, moyens classiques, harceler papa sage, les moroï,… mais rien ne marche. Il continue d’aller en cours, de soutenir Jill, mais en même temps il passe la moitié de sa journée bourré, mais la situation (son état d’esprit, plus le fait qu’il recourt sans cesse à l’esprit) rende ça assez compréhensible.

Donc vraiment au début j’adhérais. Mais ensuite sa mère vient le rechercher pour l’amener à la Cour (la manière dont elle débarque d’un seul coup pour l’emmener est quand même un peu étrange), là rien ne va plus. Il tente une fois de parler à Rose et Lissa pour qu’elles l’aident par rapport à Sydney (sans leur dire pour eux deux, ce qui aurait quand même pu être plus simple, et donc ça ne fonctionne pas), et puis il se dispute avec sa mère, et là il laisse aux trois quarts tomber et s’en va courir les soirées avec… Nina. Je ne déconne pas.

Et donc Adrian n’est plus vraiment Adrian, en fait il retombe dans ses travers (alcool, soirée, une dose d’égocentrisme, et un peu d’égoïsme) mais sans ses bon côté (son humour, son charisme, etc). Comme l’ont résumé d’autre, voir un personnage que tu apprécié à ce point dans VA, grandir pour devenir de plus en plus intéressant, pour finalement se voir se comporter comme un crétin… non ! Ou alors ça aurait dû être mieux amené, mais là il m’a juste porté sur les nerfs.

Heureusement après une conversation avec Sonya (parce que bien sûre monsieur ne s’était pas rendu compte que Nina était intéressée par lui alors que c’était é-vi-dent), et une autre avec Dimitri, (ma-gi-que) et puis enfin une confrontation avec Nina, il se réveille finalement, mais pour ça il faut attendre quasi 200 pages.

À l’opposé, les passages avec Sydney, surtout au début, étaient vraiment THE point intéressant du livre. Son caractère à la fois pratique et passionné, voire légèrement cynique, la façon dont elle se soucie des autres, je l’ai adorée.
Elle est toujours aussi attentive, prenant note de quoi que ce soit qui lui serait utile pour s’échapper, analysant tout ce qui se passe et les possibles manœuvres des alchimistes, leur psychologie, bref Sydney quoi^^.
La manière dont elle vit la rééducation est vraiment intéressante. Que ce soit les différentes techniques employées (même si elle reste assez classiques j’ai vraiment apprécié découvrir les méthodes avec lesquelles les alchimistes procèdent), leur impact sur le mental, les émotions, la psychologie de Sydney, la façon dont elle apprend les règles du jeu dans ce micro monde, dont elle se fait rejeter par les autres, puis lorsqu’elle tente de se trouver des amis et des alliés parmi eux,… Je trouve que Richelle a plutôt bien exploitée, comme je l’espérais, cette facette-là du livre, même si à mon goût ça aurait pu être plus long (là encore je trouve le roman trop court).

J’ai aussi beaucoup apprécié les nouveaux personnages que l’on rencontre ainsi : Duncan (la manière dont il essaye de conseiller Sydney et de l’empêcher de faire des choses trop extrêmes^^), Emma, Jonah,… et via Adrian : Carly ! Même si on ne la voit que 30 secondes, elle a l’air vraiment bien.

Pas contre le gros problème, ce sont les autres personnages secondaires qui ne brillent pas autant. J’avais vraiment l’habitude dans VA et au début de Bloodlines de m’attacher à tous les personnages, et que ceux-ci aient une place conséquente dans le livre. Que ce soit ceux de VA (Jill, Eddie, Rose, Dimitri, Christian,…) ou ceux de Bloodlines (Trey, Angeline, Neil, Marcus, Kristin, Julia, …), ils sont de nouveau très très peu présent. A nouveau, c’est parce que le roman est très court, elle aurait pu plus soigner les apparitions de ces autres personnages. Et en plus, elle se concentre vraiment trop à mon goût sur Adrian et Sydney, c’est encore pire que dans le tome précédent (trop de romance, et pas assez de personnages secondaires qui ne servent qu’à soutenir la romance). Pour moi dans cette série les personnages secondaires apportent beaucoup, et là ils sont complètement négligés.

Finalement un point qui m’a plus c’est justement… que la situation a l’air désespérée au début. Je veux dire, j’avais peur que la solution soit toute servie sur un plateau, un truc auquel tout le monde aurait pensé. Par exemple tenter de faire de la compulsion sur Jared Sage (papa sage^^), mais dès le départ Richelle dit que c’est impossible parce que il est impossible à trouver et qu’il ne sait probablement rien. Trouver où se trouver Sydney grâce à Marcus, Carly, ou Keith, c’est vraiment quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas.

Par contre le revers, c’est qu’il y a plein de trucs trop facile quand même par la suite: la prise du bâtiment des alchimistes pour libérer Sydney, la fuite de LA,... Autre exemple, la télékinésie d’Adrian, sauf si je me trompe, je n’en avais jamais entendu parler avant, mais avouez que tout de suite ça sert vachement. La magie de Sydney : elle est restée 4 mois en isolement, mais apparemment elle n’a jamais aussi bien utilisé la magie. Et son petit sac que Jacquie lui a donné est parfait pour tous les problèmes qu’ils rencontrent… etc.

Et donc du coup, en plus d’en être pour beaucoup prévisible, l’intrigue est en fait presque inexistante. Vu que les trois quart du livre sont centrés sur la libération de Sydney et on ne reprend rien de ce qui s’est passé dans les tomes précédents. Ce n’est pas pour autant que je me suis ennuyée, parce que à la fois la partie rééducation, comme les essais d’Adrian pour trouver Sydney une fois qu’il s’est ressaisi, sont intéressant, mais ça reste centré uniquement là-dessus.

Quant à la fin… Mon dieu ça, ça m’a vraiment achevée. J’étais furax, je n’arrive pas à croire que Richelle Mead ait voulu prendre ce genre de direction, parce que soyons clair, ce n’étais pas particulièrement nécessaire comme « solution ». Et même si on admettait que c’était le seul moyen de s’en sortir, pourquoi le traiter de cette manière ?

(Spoiler, surlignez pour lire)
Honnêtement j’étais morte de rire, et pas pour les bonnes raisons. Mais ce mariage, c’était tellement une énorme blague. Clairement, je ne l’avais pas vu venir, mais c’est parce que je n’aurais jamais cru que Richelle Mead voudrait finir son histoire de cette manière. Mais enfin on n’est pas censé être dans le monde des bisounours non plus !
Et puis c’était tellement kitsch ! S’ils avaient traité ça avec jugeote, en se dépêchant pour que les alchimistes ne les retrouvent pas, en faisant ça discrètement, parce qu’ils savent que c’est un des seuls moyens de s’en sortir,… j’aurais peut-être pu accepter. Mais non, ça leur est complètement monté à la tête. Ils se sont baladés dans Vegas en tenue de mariage ! Rien de plus discret, nous sommes d’accord. Et ensuite la course poursuite (où Sydney échange ses chaussures, peut-être la seule chose intelligente du moment), l’arrivée à la cour,… cliché, cliché, cliché.
(Fin spoiler)

Quant à la toute fin, à nouveau, elle ne m’a pas surprise, c’était quelque chose qui planait depuis plusieurs livres… donc bref, à nouveau ce n’est pas comme les fins de VA quoi.
Je trouve ça un peu ironique que je sois complètement tombée sous le charme d’Allegiant, le tome 3 de Divergent, alors que je n’en attendais rien d’incroyable non plus à la base. Mais que par contre le tome 5 de Bloodlines m’ait énervée et frustrée à ce point.

Au final, ce qui m’intéresse pour le dernier tome,  (spoiler) c’est que Sydney souffre quand même énormément psychologiquement de ce qui s’est passé, elle en a gardé des séquelles, et que j’attends de voir comment ils vont gérer ça. Ils se sont cachés pas mal de choses (Sydney en ne disant pas ce qui s’est passé, ce qu’elle a traversé, en gardant tout à l’intérieur, Adrian en ne parlant pas de sa tante et de l’esprit, car  ce niveau-là la situation est plutôt sérieuse, de Nina, du fait que ce n’est pas parce qu’ils sont à la cour que la situation va s’arranger, etc.), et enfin qui est la fille qui voulait voir Sydney et Adrian (je parie pour la sorcière) et qui a enlevé Jill (idem, ou les moroï, voire les alchimistes), et le résumé du tome 6 a l’air intriguant. (fin spoiler)

Alors oui j’espère des choses pour le tome 6, mais j’en ai marre d’espérer, pour être plus tard déçue…
Donc au final je prie pour que le tome 6 soit semblable à celui de VA, et qu’il relève le niveau des deux tomes précédents, que je retrouve les personnages que j’ai appris à apprécier, que les émotions soient plus fortes, que l’intrigue devienne enfin consistante, que l’action s’intensifie,…

J’espère vraiment, et je serai malgré tout là le 10 février pour le découvrir.

Quelques extraits (comme d’habitude, mais il n’y en a aucun qui m’a vraiment transportée, ou fait exploser de rire, ou autre, dans ce tome…)

“We fell into silence, both of us keeping our own secrets of what we'd suffered in the other's absence. I wondered if we were trying to protect each other or simply didn't want to admit to our own fears and weaknesses. »

“Are you in a suit?” I managed at last, my voice chocking up. “You didn’t have to dress up for me.”
“Quiet, Sage,” he said. “I’ll make the hilarious one-liners during this daring rescue. »

“You’re better than this, Adrian. Whatever the reason, you’re better than it. Don’t trick yourself into thinking you’re weaker than you are”


“Everything I’d fought for, every challenge, every victory … all of it was empty if anything happened to him. Without him, I wouldn’t have had the courage to become the person I was. Without him, I wouldn’t have realized what it truly was to live and love life. Centrum permanebit. He was my center, and there was nothing I wouldn’t do, nothing I wouldn’t give up, to keep him safe.”

Divergent, tome 3: Allegiant (Veronica Roth)


Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 3 : Allégeance
Tris et ses alliés ont réussi à renverser les Érudits. Les sans-faction mettent alors en place une dictature, imposant à tous la disparition des factions. Plutôt que de se plier à ce nouveau pouvoir totalitaire, Tris, Tobias et leurs amis choisissent de s'échapper. Le monde qu'ils découvrent au-delà de la Clôture ne correspond en rien à ce qu'on leur a dit. Ils apprennent ainsi que leur ville, Chicago, fait partie d'une expérience censée sauver l'humanité contre sa propre dégénérescence. Mais l'humanité peut-elle être sauvée contre elle-même ?

Bordel. J’ai fini Allegiant hier, mais j’ai repoussé le moment d’écrire mon aavis. Parce que bien sûre qu’il fallait que je l’écrive.

C’est pour Allegiant que j’ai recommencé Divergent. Ou plutôt, j’avais lu le tome 1, mais je voulais la suite en anglais et j’attendais, j’ai attendu pendant 2 ans. Mais quand j’ai lu l’avis de Jordan de Wandering World dessus, j’ai su qu’il fallait que je le commence.

La première partie… elle fait voler en éclat tout ce qu’on pensait savoir, et tout ce à quoi je m’attendais. Innattendu, intense, captivant, complexe. C’est juste magique. Bien que de par la découverte de ce nouveau monde (oui, on est au tome 3, mais Veronica Roth parvient encore à nous faire découvrir de nouvelles choses), au début l’action progresse un peu plus lentement que dans le tome 2, où tout était vraiment très intense dès le départ à ce niveau là. Mais ça ne gâche pas le plaisir, au contraire.

Il faut s’imaginer : l’histoire reprend là où le tome 2 s’est arrêté, au début tu crois qu’il vont juste aller au-delà de la frontière, et venir en aide à ceux qui s’y trouvent. Et là tu réalise que rien n’est comme tu t’y attendais, que rien n’est comme les personnages s’y attendaient. J’étais soufflée par ce que je découvrais, stupéfaite. C’était génial.

Un autre point majeur, c’est la double narration. Sur goodreads, elle était beaucoup comparée à celle du tome 4 de Bloodlines, the fiery heart (mon bébé <3). Beaucoup disait que celle de Bloodlines était supérieure. Je ne suis pas d’accord, pour moi, les deux sont parfaites.

Four. Four. Four. Je l’adorais dans le tome 2, et c’est encore, sinon plus le cas dans le tome 3. La narration nous permet de le découvrir lui, commplètement. Des détais de sa vie, des aspects que même Tris ne perçoit pas, son amour pour elle, la manière dont il la voit, ses doutes, ses peurs, ses espoirs, ses désirs.  Du pur bonheur. Autant dire que j’ai déjà décidé de commander le livre reprenant les nouvelles qui lui sont consacrées.

Quant a Tris, à nouveau, c’est le bonheur de la retrouver. Surtout qu’elle a tirée les leçons de ce qui s’est passé dans le tome 2, et cela la rend encore plus attachante et encore plus captivante. Elle a toujours cette manière de percevoir les choses, en remettant en question, avec courage, en vivant pour ceux qu’elle aime et ce en quoi elle croit, avec intensité, même quand c’est difficile, en gardant confiance.
Cette double narration rend leur relation à tous les deux encore plus présente, plus réaliste, plus intense. Parce que ces deux personnages sont tellement vrais, avec leur qualités mais aussi leurs imperfections.
La seule chose que éventuellement je peux lui reprocher, c’est que parfois quand je reprenais ma lecture, je n’arrivais pas à savoir qui étais qui parce qu’ils pensent de manière un peu similaire, il m’arrivait de lire toute une page avant de réaliser quand c’était Tris et pas Tobias qui parlait ou vice versa. Mais sinon je n’ai vraiment rien à lui redire, c’était génial.

Quant au personnage secondaire, c’est incroyable à quel point on s’attache à eux. Que ce soit Zeke, Caleb, Christina, Uriah, Cara, Peter, Matthew, Evelyn, Marcus, Shauna, Johanna,... Quelle que soit la fréquence à laquelle ils apparaissent, ou à quel point ils sont proche des personnages principaux, chacun possède quelque chose, une joie de vivre, un sourire, une culpabilité, une blessure, un désir de connaissance, un sens de l’humour, une confiance en l’avenir, n’importe quoi, mais ça les rends réels.
Un des points les plus important selon moi, mais que ne suis pas sûre de pouvoir retranscrire, c’est le style de l’auteur. Mon dieu, c’est vraiment ça qui donne sa force à l’histoire. C’est tellement, tellement intense, fort. C’est là que je suis particulièrement heureuse de lire cette série en VO parce que j’ignore si j’aurais eu le même sentiment en lisant en français.

Il est direct, absorbant, poignant, complet, enivrant, dévastateur. J’étais complètement emporté, parce que toutes ces révelations, l’action, et puis tous ces chocs. Une fois ce « nouveau monde » installé, Veronica Roth nous entraîne à nouveau dans un tumulte d’évènements, et là tu te fais balloter dans tous les sens. Tout se bousculait, mon estomac, ma tête,… le nombre de fois où j’avais une boule dans ma gorge, le nombre de fois où j’ai interrompu ma lecture, où j’ai relu 10 fois le même passage, parce que c’était trop, trop, trop.  

Les décisions qui sont prises, les sacrifices qui sont fait, les croyances et les volontés qui s’entrechoquent. Et puis surtout, Allegiant nous fait nous poser des questions, mais il n’offre pas toutes les réponses. Il pointe les choses, et c’est comme si les phrases prenaient vie, tu les ressens en toi, les soupèses, tu passe à autre chose mais tu ne les oublie pas.

J’ai envie de reprendre une phrase de l’article de Jordan de Wandering World (le lien), qui décrit tellement ça : « ALLEGIANT est un puissant cocktail de chaos et de douleur, de sacrifices et de courage, de passion et de logique. Le tout est tellement magnifique à déguster ».  Haaaaaah mon cœur s’emballe en lisant cette phrase, parce que vraiment, c’est totalement ce livre.

Et puis la fin. Fin polémique, ayant beaucoup fait parler d’elle. Fin dans la parfaite continuation du roman. Puissante. Magnifique. Déchirante. Elle te détruit en mille morceau, et c’est sublime.


Je n’ai toujours pas digéré ce livre. J’espère ne jamais le faire. Je me souviens comment il y a deux ans, j’avais découvert cette saga, comment j’étais tombée sous le charme du tome 1. Et décidémment, elle tient toutes ses promesses, et bien plus encore. Cette saga est juste magnifique. 

Divergent, tome 2 : Insurgent (Veronica Roth)

Couverture Divergent / Divergente / Divergence, tome 2 : Insurgés
Le monde de Tris a volé en éclats. La guerre a dressé entre elles les factions qui régissent la société, elle a tué ses parents et fait de ses amis des tueurs.

Tris est rongée par le chagrin et la culpabilité.
Mais elle est Divergente. Plus que tout autre, elle doit choisir son camp et se battre pour sauver ce qui peut encore l'être...

Ok, c’est partit pour essayer d’écrire un avis sur ce roman…. Vraiment, je n’écris pas beaucoup d’avis ces derniers temps, mais là c’est le genre de saga où je veux en écrire un, juste pour pouvoir me souvenir (ou essayer de me souvenir) de tout ce que j’ai ressenti à la lecture de cette histoire. C’est le genre de livre où quand je le lis, j’ai envie de le recommencer rien que pour pouvoir mieux m’imprégner des personnages, de l’histoire, des enjeux, de l’action, des inconnus. Le genre où j’essaie de savourer mais ce n’est pas assez.

J’ai adoré les personnages. Tous. Tris et Tobias. Entier et éparpillé. Surtout, le contexte est complètement différent par rapport à celui du premier tome. Dans le premier, bien que suivre l’initiation n‘était pas une promenade de santé, il fallait la suivre, point. Tris survivait, cachait sa divergence, mais il n’y avait pas trop de questions à se poser, pas de de responsabilité à endosser, pas trop de poids à porter. Mais cela explose à la fin du premier tome, et c’est ça qui marque tout le second.

Déjà, Tris a tué Will, l’un de ses meilleurs amis. Elle l’a tué pour survivre, mais elle l’a tué quand même. Si je ne me trompe pas c’est même la toute première personne dont elle cause la mort. Ses parents sont morts devant ses yeux, sa mère pour la sauver, son père pour qu’elle parvienne à détruire la simulation. Ça fait énormément de culpabilité et de chagrin à porter, au point qu’elle ne parvient même plus à toucher une arme à feu. Et entraine également une certaine indifférence pour sa propre vie, voire parfois un refus de vivre, et des actions quelque peu stupides.

C’est ce qui va mener entre autre à de fortes altercations avec Four parce qu’il ne supporte pas de la voir risquer sa vie sans aucune considération. Franchement ils passent tous les deux la majeure partie de leur à temps à se disputer. Ça pourrait en être lassant, mais en fait non. Parce que ils s’aident à se construire l’un l’autre, et dans la situation de conflits dans laquelle tous les deux se trouvent, où rien n’est noir ou blanc, une lovestory semble un peu décalée, et parce que malgré tout, ils se complètent bien, et se soutiennent, croyant l’un dans l’autre et lui venant en aide malgré tout (et ok, souvent c’est Four qui sauve Tris).

En même temps c’est dur de lui en vouloir parce que on est tellement elle, on comprend tellement tout ce qui guide ses choix et ses actions. Et malgré (ou avec, à cause de) ses défauts, j’adore Tris. C’est vraiment un personnage entier, qui est à la fois jeune et mûre, sérieuse et ironique, courageuse, fidèle, curieuse, décidé et incertaine.

Les érudits, les altruistes, les fraternels, les sincères, les audacieux, les sans factions. Il y a du bon et du mauvais dans chacun d’eux, c’est vraiment l’un des messages du livre.

Et franchement, c’est dur de décrocher. Même quand je ne lisais pas, à la fin j’y pensais, et c’est dire beaucoup quand on sait que je suis en vacances avec des amis, et que dès que je rentre de vacances je commence le sacrosaint tome 5 de Bloodlines que j’attends comme le messie depuis 9 mois, et généralement c’est à lui que sont consacrées les ¾ de mes rêveries. Donc vraiment, tu es tout le temps sous tension. Tous s’enchaînent sans temps mort, et en même temps, on fait vraiment corps avec Tris. Je l’ai lu en anglais (parce que, sans vouloir relancer la polémique des couvertures françaises de Divergent chez Nathan, avouons que les anglaises sont miiiiiiilles fois plus canon), et vraiment je suis trop fan du style de l’auteur, elle nous rend vraiment proche de ses personnages, pas juste de Tris et Tobias, mais de tous ses personnages, Marlene, Uriah, la vie et la liberté qui pulse auprès des audacieux, Jeanine, Peter,...., et vraiment, son style est puissant, addictif.

Souvent ça retourne l’estomac. Ça te donne envie de secouer la tête et de réfuter que cette merde là vient de se produire. Parfois, je me marre, même si souvent c’est d’un rire un peu jaune. Et des fois je souris juste en mode happy parce que l’amitié qui existe entre Tris et les autres audacieux (Christina, Uriah, Marlene, Lynn,…), son lien frère sœur avec Caleb, ou alors la relation entre elle et Tobias, te rend juste heureuse de lire ce livre. Et il arrive aussi d’être comme Tris complètement paumée et de ne plus savoir quoi faire, qui croire, à qui pardonner, ou à qui accorder sa confiance.

J’ai vraiment dévoré ce bouquin. L’adrénaline n’est pas présente uniquement à la fin mais vraiment tout du long, et c’est juste génial. En plus, même si j’avais une idée de cette fameuse info que Marcus, les érudits et les leaders altruistes cachaient, ce qu’elle est concrètement a l’air assez énorme donc j’ai vraiment hâte de commencer le tome 3 pour pouvoir en savoir plus, ce que je vais faire de ce pas !